FERRITINE

Définition – physiologie
La ferritine est la principale forme de stockage du fer. Elle résulte de la complexion d’une protéine de haut poids moléculaire – l’apoferritine – et du Fe3+. La concentration plasmatique présente l’intéressante propriété d’être corrélée avec les réserves en fer de l’organisme.

Intérêt clinique – Interprétation des résultats
Les concentrations basses en ferritine sont le reflet précoce (antérieur au développement de l’anémie) de l’épuisement des réserves en fer de l’organisme. Il convient toutefois de remarquer que lors d’un syndrome inflammatoire, lors d’affections hépatiques (hépatite virale ou toxique) et dans certains cancers, les taux de ferritine peuvent être augmentés. Ces variations, qui sont sans relation avec le “statut ferrique” du patient, risquent de minimiser, voire d’occulter, l’existence d’une carence martiale.
• Le dosage de la ferritine est un bon marqueur de la restauration du capital ferrique après thérapeutique, à la condition de ne réaliser le dosage de contrôle que 1 à 2 mois après l’instauration du traitement.
• En cas d’hémochromatose les concentrations de la ferritine dépassent généralement 500 µg/L.
En absence d’inflammation, l’abaissement de la ferritine est le meilleur test d’une carence en fer. Le meilleur test de dépistage d’une surcharge en fer est l’augmentation de la saturation de la transferrine.


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